Ancienne architecte d'intérieur de magasins à Tokyo, je suis arrivée à Paris en 2010.

J'ai découvert la culture occidentale, et puis ma fille est née. Être maman m'a beaucoup aidé à réfléchir sur mes choix de vie. J'aimerais bien que mon enfant soit fière de ses origines japonaises. Je suis aussi influencée par la conscience écologique mieux mise en valeur ici en Europe. Je me suis posée beaucoup de questions.

Que pourrais je faire dans la vie pour moi, pour ma famille et pour la nouvelle génération. Et puis, j'ai choisi le kintsugi.

Je suis impressionnée par la connaissance, les techniques et l'esprit d'invention de mes maîtres de l’art de maki-e au Japon. J'ai aussi une grande admiration pour le potentiel de la laque végétale appelée l’urushi, ce merveilleux matériau qui existe depuis toujours au Japon, et le savoir-faire transmis de générations en générations.

L'urushi est un matériau d'avenir.

Tout le processus d'utilisation (l'extraction de la sève, le raffinage, la laquage et le séchage) est écologique.

J'aimerais être une bonne restauratrice en utilisant l'urushi et avoir un rôle dans le développement durable. J'aimerais ainsi vous présenter le potentiel d'urushi pas seulement dans l'art, mais aussi comment il peut s'appliquer dans la vie quotidienne.

Tomoka